chez Arthaud
(250 pages, 24 euros , paru en Avril 2010)
Comme vous le voyez, je continue de coller de près à l'actualité littéraire, la rentrée de septembre maintenant supplantée par celle de janvier ;-)
( m'en tenant à mon mentor Oscar Wilde " rien n'est plus dangereux que d'être trop moderne ; on risque de devenir soudain ultra-démodé")
Non, mais dans la grisouille de ce mois de Janvier où nous le Club des 69 semble vouloir tenir la dragée haute à celui des Forever 27 (quelle hécatombe, sans vouloir le jeu de mot) on a envie de partir s'aérer, non ?
Piètre voyageuse, toujours réduite à l'infâme statut si vulgaire de touriste, je goûte assez le récit de voyage. N'ayant pas le pied marin -et c'est peu de le dire- je suis fascinée par ceux qui prennent la mer. Aimant mon confort, et certainement pas le sport, c'est par procuration que je vis des exploits exploratoires menant très loin et dans des conditions plus que limite. Et puis là, on est dans la mise en abime (et ça j'adore) :
le livre qui donne envie d'autres livres.
Format carré, un peu trapu, ce livre recense les bonheurs de lecture d'un vrai marin, Stéphane Heuet , fils d'un officier de marine, Brestois et lui-même sur le(s) pont(s) pendant sept ans avant de se consacrer totalement à la bande dessinée, fasciné qu'il fut par Proust qu'il adapte depuis des années maintenant en BD (en vérité, tout est dans tout, je vous l'affirme, car cela je l'ignorais totalement en empruntant ce volume à la bibliothèque...)
Dix huit auteurs, deux célébrissimes poèmes (Les Conquérants que je commentai pour mon oral du bac !) une bio (le Magellan de Sweig) un monument (Moby Dick) certains titres extras ("le creux de la vague" de Stevenson, en anglais "the Ebb-Tide") un opus célébrissime que je veux lire depuis longtemps ( "L'odyssée de l'Endurance" de Sir Ernest Shackleton) suivi d'un plus discret mais qu'il me faudra maintenant ("Seul autour du monde dans un voilier de onze mètres" de Joshua Slocum, publié en 1899), bien entendu un naufrage, des pêcheurs de perles ... l'auteur présente, organise des extraits qui résument l'affaire, illustre par des aquarelles, des cartes ; une dizaine de pages à chaque fois.
C'est simple , agréable et modeste à la fois. Il m'a juste manqué la présence de mon chouchou, James Cook
(lisez Le retour , d'Anna Enquist !)
Si les dessins ne m'ont pas toujours séduite, j'ai aimé le projet et sa réalisation. Un bouquin attachant.
Stéphane Heuet, parlant du "Sur l'eau" de Maupassant, conclut :
"un texte délicieux comme une oursinade"
Dans le sillage de Corto et Maldoror en parlent , on doit bien être les seuls ;-)
MIOR.
(250 pages, 24 euros , paru en Avril 2010)
Comme vous le voyez, je continue de coller de près à l'actualité littéraire, la rentrée de septembre maintenant supplantée par celle de janvier ;-)
( m'en tenant à mon mentor Oscar Wilde " rien n'est plus dangereux que d'être trop moderne ; on risque de devenir soudain ultra-démodé")
Non, mais dans la grisouille de ce mois de Janvier où nous le Club des 69 semble vouloir tenir la dragée haute à celui des Forever 27 (quelle hécatombe, sans vouloir le jeu de mot) on a envie de partir s'aérer, non ?
Piètre voyageuse, toujours réduite à l'infâme statut si vulgaire de touriste, je goûte assez le récit de voyage. N'ayant pas le pied marin -et c'est peu de le dire- je suis fascinée par ceux qui prennent la mer. Aimant mon confort, et certainement pas le sport, c'est par procuration que je vis des exploits exploratoires menant très loin et dans des conditions plus que limite. Et puis là, on est dans la mise en abime (et ça j'adore) :
le livre qui donne envie d'autres livres.
Format carré, un peu trapu, ce livre recense les bonheurs de lecture d'un vrai marin, Stéphane Heuet , fils d'un officier de marine, Brestois et lui-même sur le(s) pont(s) pendant sept ans avant de se consacrer totalement à la bande dessinée, fasciné qu'il fut par Proust qu'il adapte depuis des années maintenant en BD (en vérité, tout est dans tout, je vous l'affirme, car cela je l'ignorais totalement en empruntant ce volume à la bibliothèque...)Dix huit auteurs, deux célébrissimes poèmes (Les Conquérants que je commentai pour mon oral du bac !) une bio (le Magellan de Sweig) un monument (Moby Dick) certains titres extras ("le creux de la vague" de Stevenson, en anglais "the Ebb-Tide") un opus célébrissime que je veux lire depuis longtemps ( "L'odyssée de l'Endurance" de Sir Ernest Shackleton) suivi d'un plus discret mais qu'il me faudra maintenant ("Seul autour du monde dans un voilier de onze mètres" de Joshua Slocum, publié en 1899), bien entendu un naufrage, des pêcheurs de perles ... l'auteur présente, organise des extraits qui résument l'affaire, illustre par des aquarelles, des cartes ; une dizaine de pages à chaque fois.
C'est simple , agréable et modeste à la fois. Il m'a juste manqué la présence de mon chouchou, James Cook
(lisez Le retour , d'Anna Enquist !)
Si les dessins ne m'ont pas toujours séduite, j'ai aimé le projet et sa réalisation. Un bouquin attachant.
Stéphane Heuet, parlant du "Sur l'eau" de Maupassant, conclut :
"un texte délicieux comme une oursinade"
Dans le sillage de Corto et Maldoror en parlent , on doit bien être les seuls ;-)
MIOR.
Ah mais Mior, c'est un petit livre un peu confidentiel quand même ! C'est normal qu'il n'y ait pas beaucoup de monde qui en parle, mais cela rend ton billet encore plus précieux :)
RépondreSupprimerPrécieux, je ne sais pas, mais atypique certainement ;-) Un joli petit bouquin qui peut intéresser des adultes et des ados
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