mardi 6 décembre 2016

" Désorientale " de Négar Djavadi


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Comme le faisait fort justement remarquer Sandrine de "Tête de lecture" il y a quelques jours, il n'est pas toujours si facile de ne pas lire "main stream". Même dans la famille des blogueurs (et sans rentrer une énième fois dans la fatigante querelle autour de l'influence réelle ou supposée des SP) on se trouve capté, rapté, par le marketing, qu'il soit purement commercial ou d'influence, qui poursuit également les libraires, même bons, dans la confection de leurs tables , appétissantes, certes, mais souvent assez similaires au fond... 

Comme disait Marielle avec son timbre savoureux, il en est des auteurs comme des acteurs et gens de théâtre, il y a ceux "qui ont la carte". 
Et les autres, cqfd.

Il en est même ainsi maintenant, me semble t-il, avec les auteurs de premier roman.
Il y a les effets "traînée de poudre", typiquement ici Gaël Faye, un prix qui tombe un peu dans le désert et puis un embrasement, un bouche à oreille extra-ordinaire de lecteurs qui pousse le bouquin très en avant (au point que ceux qui le découvriront maintenant risquent de faire la fine bouche, paradoxe du succès) 
Et puis il y a le main-stream journalistique (presse écrite et télévisuelle bien entendu) . 
Qui s'emballe et propulse des ouvrages sur le devant de la scène sur des critères obscurs. 

Je pense de plus en plus que les critiques professionnels ne lisent pas les bouquins, pas vraiment , pas en entier, et comment le pourraient-ils avec l'avalanche de livres de cette bloody "rentrée" littéraire qui leur tombe sur le coin du bec, même s'ils partent avec un bon mois d'avance sur le vulgaire pékin...
Alors ils s'agrégent autour de quelques titres, une petite douzaine guère plus. 
Ils se confortent, ils se répètent, ils s'entretiennent dans un enthousiasme collectif bien redondant sur ce qu'il "faudrait" lire. 

Ils choisissent ceux qui auront la carte cette saison, en somme.

Depuis que je connais les blogueurs  -en choisissant bien ceux avec qui on se sent bouquino-compatible à, mettons, 80%-  je m'irrite souvent des pages littéraires de la presse. Je ne les lis d'ailleurs presque plus, d'ailleurs, mais comment éviter les bandeaux, les encarts publicitaires à foison, les éternels dithyrambes du beau gosse de la 5... 
Gardons nous d'une certaine mollitude, d'un "suivisme" cossard, nous blogueurs. Laissons nous toujours le choix de dire que nous n'avons pas aimé ce que (presque) tout le monde a encensé.

Cette automne, manifestement Négar Djavadi avait la carte.

L'Iran est à la mode. A juste titre car il semble foisonnant de talents, et puis la Perse avec son histoire aussi riche que compliquée nous fascine, et puis on ose se lancer pour en penser quelque chose, il y a un minimum de recul, alors que le reste du Moyen-Orient, n'est ce pas... c'est peu de le dire mais on patauge carrément. Mais je m'égare.

Si je m'en étais tenue à mes critères habituels, m'autoriser à lâcher un livre au bout de 80 pages quand ça ne veut pas le faire, je n'aurais pas fini "Désorientale". 
Je me suis en effet beaucoup ennuyée pendant les cent premières pages , d'un Iran médiéval d'opérette, avec un arrière-grand-père à harem, tout un folklore de bazar. 
Mais il était programmé pour la prochaine soirée de mon club de lecture (dix dames dont une iranienne:-)) toutes lectrices fines et aguerries )
Obligée j'étais.
Alors je poursuis, j'essaye d'entrer dans cette famille d'intellectuels iraniens, de me pencher sur l'enfance de cette petite Kimia qui semble représenter l'auteur. Las , personne ne me convaint, ni les nombreux oncles qu'on affuble d'un numéro et qui sont de grossiers archétypes, ni le père opposant politique irréprochable et beau ténébreux, ni la mère courage. 
Le montage inutilement compliqué avec d'innombrables flash-backs ou forward n'arrange rien. 
La peste soit de l'influence exagérée du cinéma sur l'art littéraire contemporain, soit dit en passant. 
Et puis cette façon d'évoquer régulièrement tel un teaser poussif L'EVENEMENT , oui oui en majuscules comme ça, on dirait du Joël Dicker, mais quelle vulgarité ! puisqu'il s'agit de l'assassinat de ce père adoré et porté au pinacle autant que craint. 
Bref, force m'a été de constater qu'il m'était impossible d'avoir de la sympathie , au fond, pour cette narratrice et sa famille que j'ai ressentie extrêmement imbue d'elle-même. Trop de mélo, trop d'héroïsme recomposé et exagéré dans ce premier roman qui tombe également dans le piège coutumier de vouloir tout mettre , vouloir tout dire de ce qu'on comprend de la vie.
Seules les cent dernières pages sonnent juste, sur l'exil. On sent là quelque chose de personnel et de bien restitué. De touchant. Ouf.


MIOR.

Pour rétablir un certain équilibre , l'article d'Emmanuel ;-)




35 commentaires:

  1. Ecoute, je te trouve peut-être un poil sévère, mais j'avoue n'avoir pas été non plus conquise par ce bouquin, que j'ai choisi de ne pas commenter. J'ai eu du mal à rentrer dedans et ma lecture s'est révélée poussive quasiment jusqu'à la fin.
    Comme j'étais en plein réaménagement, j'ai mis ça sur le compte de mon indisponibilité d'esprit. Sans doute avais-je d'autres préoccupations, mais cela suffit-il a expliquer mon relatif ennui ?
    Ce qui est sûr, c'est que sur le thème de l'exil, de l'Iran et de la nécessité d'embrasser une nouvelle culture, ce livre m'a paru ne pas souffrir la comparaison avec le remarquable et ô combien enthousiasmant Khomeiny, Sade et moi d'Abnousse Shalmani. Sans doute cette référence était-elle trop présente à mon esprit pour que je savoure pleinement Désorientale...

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    1. ah , toi non plus ! Qu'est ce que la presse l'a poussé, pourtant , ce bouquin...
      (et du coup, merci pour cette référence de bouquin strictement inconnu !! Quand je te disais...)

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    2. Là, pour le coup, j'avais écrit un billet, si tu veux en savoir un peu plus...

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  2. Et bien, il ne t'a pas plu celui-ci, ça ne m'engage guère à le lire, mais, de toute façon, le trouverai-je à la bibliothèque ? Et je te donne raison à 100 %, laissons-nous le droit, nous blogueurs, de ne pas aimer un roman encensé par la majorité ! Mais il est vrai qu'on se sent alors, tellement seul... que parfois on n'ose pas et alors, on n'écrit pas de billet. En tout cas, merci pour tes billets toujours argumentés et passionnants.

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  3. Pour ce qui est des libraires, ils ont une contrainte qu'on n'a pas : il faut qu'ils vendent, d'où une nécessité de présenter ce dont on parle.
    Beaucoup de blogueurs choisissent de ne pas parler des livres qu'ils n'ont pas aimer, c'est dommage, ça participe aussi de cette impression d'uniformité de la blogo. Peut-être aussi que nous choisissons mieux nos lectures avec tous ces avis disponibles, que nous tombons moins sur des livres qui ne nous plaisent pas. En tout cas moi, sur Tête de lecture, je fais plutôt souvent bonne pioche.
    Et bonne nouvelle : voici pour ton blog des flux RSS qui fonctionnent chez moi ! http://feeds.feedburner.com/blogspot/DYafr

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    1. je ne suis que partiellement d'accord avec ta première phrase: avec le matraquage publicitaire, ne pourraient ils pas avoir les livres recommandés partout... mais faire leurs tables avec d'autres ?
      On le voit parfois, fort heureusement

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  4. Si on cherche bien chez les libraires, on peut trouver des parutions plus confidentielles, moins consensuelles. (même à la F .... chez moi, ils mettent en avant quelques choix originaux). Et l'Iranienne de ton groupe, qu'en pense-t'elle de ce roman ?

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    1. elle l'a cordialement détesté, trouvé que cette auteur ne connaissait pas bien l'histoire de son pays , lançant des dates qui ne correspondent pas à grand chose , par exemple. Elle a manqué lancer le bouquin par la fenêtre à plusieurs reprises !!

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  5. Je suis comme Aifelle, j'aimerais bien savoir ce que l'Iranienne de ton groupe a pensé de ce livre. J'aime beaucoup lire des critiques négatives ça me redonne confiance dans les blogs. Car je pense comme toi que les critiques de presse ne lisent pas les livres à propos desquels ils écrivent des critiques.

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    1. j'hésite, parfois, au titre du "si vous n'aimez pas ça n'en dégoûtez pas les autres...", et souvent je botte en touche ; mais quand la déception est criante et/ou que je pense qu'il y a une certaine forme de supercherie, je n'hésite plus. Et puis là j'avais promis une réponse à Emmanuel ;-) surpris que nous étions d'avoir constaté que nos opinions étaient diamétralement éloignées

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  6. Oh zut alors, moi j'ai bien aimé et ne me suis pas ennuyée, et pourtant des bouquins parlant de l'Iran, j'en ai lu , et si c'est une n'ième resucée de l'histoire, j'abandonne. Là j'ai trouvé l'approche intéressante (même si fouillis au départ?). Donc j'ai lu ce roman à cause de l'iran, bien évidemment je ne regarde pas les émissions littéraires (zéro télé) , ne lis pas vraiment les CR des journalistes, me méfie du masque et la plume, etc. Juste parfois les blogs me tentent.Mais je suis d'accord avec toi, parfois on voit trop les mêmes romans et on n'a plus trop envie (dernièrement, Petit pays, vu à la bibli, et laissé sur l'étagère)
    Tout ça pour dire que ton avis hé bien pas de souci, au moins tu as lu le livre en entier (et je suis d'accord, c n'est pas le cas de certains professionnels)
    Bon, pour ta peine, ma fille, tu me liras le roman d'Abnousse Shalmani dont te parlait Delphine (je l'ai acheté en salon juste parce que ça parlait d'Iran, je n'avais pas entendu parler avant du bouquin, j'adore ces excellentes surprises) et il y a aussi en censurant un roman d'amour iranien, qui est super super!
    Et je retourne à ma lecture actuelle, une nouveauté de la rentré dont il semble n'avoir pas entendu parler, c'était à la bibli et ça me paraissait bien. Vivent les biblis!!!

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    1. oui, je les fréquente également! Mais j'ai le don de me planter souvent quand j'achète, rhoo c'est dingue, et bisquant. Oui oui je note ce titre que vous donnez toutes les deux , bien sûr :-))
      Fouillis , tu l'as dit !...(Désorientale)
      Tu me diras si comme Sandrine tu réussis à (finalement)m'intégrer à ton agrégateur ...

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    2. Je viens d'essayer à nouveau (G2reader) rien à faire (ce n'est pas le feedburner de tête de lecture). Je t'ai placée sur mon blog (et le lien ne s'actualise toujours pas!). Je me contente de passer ici régulièrement, et de capter les nouveautés sur facebook. Au pire j'ai un ou deux jours de retard...

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    3. bon, et moi pareil pour tes comm, dont mon blog ne daigne pas m'informer, il t'a blacklisté pour quelque raison incompréhensible...je les découvre parfois tout à trac...on survivra ;-)

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  7. j'ai l'impression que ce roman a fait parti d'une deuxième vague après Petit pays et quelques autres comme une chanson douce. Mais les avis me semblaient moins dithyrambiques, et pourtant il me faisait envie (un peu). Ce que tu en dis me fait reculer. J'irai lire l'avis que tu cites, mais il y a tant d'autres choses à lire que je vais passer mon chemin sans doute.
    Et je n'ai connu que deux Iraniens, mais ils étaient tout deux de très très beaux ténébreux ;) Certes, cela ne présage pas des autres, mais dès qu'on me parle d'un ami iranien, cela m'intrigue forcément et j'ai envie de vérifier :D
    Mais je m'égare...

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    1. oui, il a eu des papiers formidables dans les média...qu'à mon humble avis il ne mérite pas du tout. "Petit Pays" est lui un succès fait par les lecteurs avant tout, me semble-t-il, c'est différent. Je résiste à "Chanson Douce" par exemple, dont mon petit doigt me dit qu'il est probablement très surestimé (après l'avoir feuilleté, et lu un mauvais billet de blog , Léo Chen je crois )

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    2. Les billets moins enthousiastes sur Chanson douce apparaissent doucement. Il faut laisser le temps au livre de se décanter ;) et pour Petit Pays, c'est vrai que c'est davantage un succès des lecteurs. je l'ai lu avant la cohue et j'ai vraiment été cueillie par ce roman (même s'il m'a manqué un petit quelque chose), mais je suis bien d'accord avec toi. Pour ceux qui ne l'ont pas lu, il vaudra mieux attendre que cela retombe pour le savourer.

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  8. Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne lis pas du "mainstream" en ce moment... Je me lasse comme toi, en cette période automnale, de voir partout les mêmes nouveautés en boucle et, finalement, fort peu de classiques ou de titres de derrières les fagots... Le blogueur littéraire devient le pendant du blogueur mode, avec le papier à la place du tissu...

    Pour revenir à ton roman chroniqué, tout de même : je l'avais feuilleté à la médiathèque et le style m'était totalement tombé des mains. J'ai donc décidé de passer, encensé ou pas par les blogs ou la critique. J'ai préféré Simone de Beauvoir :p

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    1. mais c'est dur de résister , tu ne trouves pas ?? Bon sur l'ensemble de l'année je m'en sors mais l'automne est terrible ! La chasse st ouverte et on risque un coup de fusil à tout instant, ah ah!Blague dans le coin , je me questionne bcp en ce moment sur ce que je lis et pourquoi, j'ai parfois l'impression d'errer un peu trop "au hasard Balthazar", ça me déprime.
      (j'avais lu tout Beauvoir ou presque à 18 ans, mère féministe oblige ;-)

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    2. Mais le hasard, c'est merveilleux pour choisir ses lectures justement ! Surtout que, bien souvent, il n'y a pas tant de hasard que ça...
      Personnellement, le prix des livres m'arrête assez rapidement lors de la rentrée littéraire. Je n'en ai achetés que deux cette rentrée, et ils étaient d'occasion. Je les loue à la médiathèque, le plus souvent mais comme cette année, je n'ai pas le temps d'y aller suffisamment régulièrement, je ne suis finalement pas trop tentée d'en dénicher "au hasard". Et je t'avoue que les blogs ne me donnent pas tant envie que ça pour ce qui est des nouveautés, ce serait plutôt l'inverse, à cause d'une overdose des mêmes titres. "Petit pays" et le Goncourt là, par exemple : ben bof. Pas envie. En tout cas, pas tout de suite du tout.

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    3. j'ai parfois l'impression d'aller de droite de gauche, et de ne pas autant "creuser un sillon" dans ma connaissance de la littérature que je le souhaiterais; je voudrais en premier lieu ne pas perdre le contact avec les classiques, et je voudrais....je ne sais trop quoi, je ne vais pas pondre des plans quinquennaux, c'est passé de mode !! mais finalement ne pas perdre trop de temps avec des textes qui n'en valent guère la peine. On ne lit pas tant de bouquins dans une vie, même nous les soi-disant grands lecteurs

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  9. Ce roman me faisait envie, sans doute à cause de l'Iran, mais je ne me souviens pas de billets ou articles en particulier. Je me souviendrai du tien, ça c'est sûr, et me montrerai prudente ! Comme toi, j'emprunte beaucoup à la bibliothèque, ce qui ne m'empêche pas d'avoir le don de me planter lors de mes rares achats en grand format ! J'ai moins de déceptions en poche, le temps a passé et a permis à des avis plus nuancés (comme le tien ;-) ) d'émerger.
    Quant aux critiques, j'ai entendu dans une émission de radio un(e) critique avouer qu'il se forçait à aller jusqu'à la page 100, alors qu'un autre semblait s'arrêter à 50... Ce qui doit leur permettre de lire une bonne centaine de romans de la rentrée en trois mois (le calcul est de moi, ce doit être variable). Auteurs, appliquez-vous pour les 50 premières pages ! :)
    Merci pour cet avis qui fait du bien, tous ces dithyrambes me lassent en ce moment !

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    1. note alors le bouquin iranien que nous recommandent Delphine et Keisha ;-)
      Je ne suis pas sûre que mon avis soit véritablement "nuancé", ah ah

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  10. Bonsoir Mior Je passe sur ton blog je lis ce billet et comme toi j'ai ce livre à lire pour le prix Terres de paroles ça ca être difficile de me motiver

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    1. Coucou Martine , contente de te voir passer ici ! Avec un peu de chance, tu l'apprécieras ? Moi je l'ai trouvé très surcoté ce qui m'a foutue en rogne

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    2. Comme toi pas super emballée par ce livre que j'avais à lire pour un autre prix (Prix de la galerne ma librairie au Havre)et quand j'ai défendu ma vision devant le groupe mardi soir l'impression d'un tsunami. Mon mari l'a lu il est encore plus sévère que moi.

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  11. C'est vrai qu'il n'est pas toujours facile de résister... j'ai personnellement craqué pour quelques titres de cette rentrée chroniqués sur des blogs que je suis régulièrement. Mais je les ai pour l'instant remisés au fond de mes étagères, tentée en même temps par des romans plus obscurs, mais promettant originalité et dépaysement intellectuel... j'en profite pour te remercier à propos de ton billet sur Anima, qui m'a permis de faire une découverte marquante. C'est un roman d'une intensité rare.

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    1. Whaouh alors ça ça fait plaisir ! Vraiment !
      Oui c'est un choc de lecture n'est ce pas ... Je pars voir si tu l'as chroniqué

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  12. Très intéressant ton billet! IL était dans une pré-sélection du prix Elle et n'a pas franchi le cap. Je m'en étonnais au vu des articles très prometteurs mais tu es le second billet déçu en une semaine, j'en conclus que le choix des lectrices de Elle s'explique.

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    1. Merci ;-) Je n'ai pas compris que ce bouquin soit poussé en avant à ce point . Je suis persuadée qu'il y a mieux à se mettre sous la dent dans les très nombreux titres de la rentrée, y compris en premiers romans.

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  13. Je ne cours pas après les prix (je me réveille car malade et puis tu n'es pas dans ma première blogroll je vais corriger ça) et je viens de lire ce livre (chez moi depuis quelques semaines) dans le cadre d'un challenge. J'étais contente de le trouver dans la sélection car il m'intriguait. Pour ma part, je l'ai au contraire bien aimé - comme toi je trouve que la toute fin est très touchante, bon depuis j'ai enchainé les lectures (enfin guérie) donc là j'ai peu d'arguments .. mais je publie aussi des billets pour mes déceptions et je n'ai pas lu Petit Pays et pas réservé à la bibli non plus .. je me fie à mes goûts et à ce que je lis chez mes copines blogueuses mais pas lu non plus Chanson Douce malgré le tapage médiatique (et sur les blogs)

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    1. Oui, il faut oser parler de ses déceptions (aussi) ;-)

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  14. Je l'avais noté dans mes "peut-être". Je ne sais plus trop après avoir lu ton billet.

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