Alors voilà , j'étais dans la vraiment-toute-petite-librairie de celui que je n'appelle jamais que "le petit libraire" par association d'idée, et je flânais.
Je bavardais avec lui des derniers choix du Club de lecture, je tripotais un volume, le reposais...et c'est par l'oeil que ça a commencé :
Cette ballerine gracieuse et délicieusement potelée, ce titre charmant et énigmatique...
"Jamais lu , dis-je.
- Moi , pas celui-là, me répondit-il, mais Montero, vous pouvez y aller les yeux fermés. "
Quel humour dans cette prescription, mais surtout quelle chance !
Ce livre est une petite merveille qui vient de réchauffer ma vie durant trois jours
(j'ai fait durer les cent soixante dix pages ;-)
Ces quelques mots du titre sont en fait de Marie Curie.
Elle perd Pierre, son époux, ami et partenaire de recherche en 1906 .
Usé par leurs travaux, endolori jusqu'aux os par la radioactivité, il glisse sous la pluie et passe sous une voiture à cheval, l'animal l'évite, pas la roue.
Il n'a que quarante six ans, elle trente-huit, et entre eux dix ans d'une très belle union.
Marie est profondément atteinte, elle serre les dents pour ses deux filles et devient cette figure triste et austère que nous avons toujours vue sur la plupart des photos.
Elle tient un journal durant la première année de son deuil.
Oh, quelques feuillets seulement, mais simples et intenses, comme elle.
En 2012, Rosa Montero est en deuil de son époux, elle aussi.
Elle patine, n'arrive plus à écrire.
C'est à ce moment précis que son éditrice lui propose de préfacer le journal de Marie Curie.
La rencontre va faire des étincelles...
La sainte de ce livre est Marie Curie. J'ai toujours trouvé cette femme fascinante, comme pratiquement tout le monde d'ailleurs, car c'est un personnage hors norme et romantique qui semble plus grand que la vie. (p.12)
Rosa Montero lit toutes les bios de Marie Curie et se lance.
Voici en quelques mots la genèse de ce texte qui se penche sur le veuvage -un sujet plutôt casse-gueule et à ce titre pas si souvent abordé- et plus largement la perte.
Le tout en vous filant une patate d'enfer , ce qui est tout de même fou !!
C'est vivant, c'est brillant, c'est éminemment digressif et passionné, quel plaisir !
Extraits :
L'art est une blessure qui devient lumière, disait Georges Braque. Nous avons besoin de cette lumière, pas seulement nous qui écrivons ou peignons ou composons de la musique, mais également nous qui lisons et contemplons des tableaux et écoutons un concert. Nous avons tous besoin de beauté pour que la vie soit supportable. Fernando Pessoa l'a très bien exprimé : "La littérature, comme toute forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas." Elle ne suffit pas, non. C'est pour ça que je suis en train d'écrire ce livre. C'est pour ça que vous êtes en train de le lire. (p.31)
La Mort joue avec nous à un-deux-trois-soleil, ce jeu où un enfant compte face à un mur et les autres essaient d'arriver à toucher le mur sans que l'enfant les voie quand ils se déplacent. Eh bien, c'est la même chose avec la mort. Nous allons, nous venons, nous aimons, nous détestons, nous travaillons, nous dormons : autrement dit, nous passons notre vie à compter comme le garçon du jeu, occupés et distraits, sans penser que notre existence a une fin. Mais de temps en temps nous nous rappelons que nous sommes mortels et nous regardons alors en arrière, effrayés, et la Parque est là, souriante, immobile, bien sage, comme si elle n'avait pas bougé, mais plus près, un tout petit peu plus près de nous. Et ainsi, chaque fois que nous nous déconcentrons et que nous vaquons à autre chose, la mort en profite pour faire un bond et se rapprocher. Jusqu'à ce que le moment arrive où, sans nous en apercevoir, nous avons épuisé tout notre temps. Et nous sentons le souffle froid de la Mort sur notre nuque et, l'instant d'après, sans même nous avoir donné l'occasion de nous retourner encore une fois, sa griffe touche notre mur et nous sommes à elle. (p.95)
Même s'ils ne réussirent à isoler le radium qu'en 1902, ils firent la découverte du nouvel élément bien plus tôt. Au cours de cette même année 1898, peu de temps après avoir commencé, en quelques mois seulement de travail acharné, les Curie trouvèrent d'abord le polonium, quatre cents fois plus radioactif que l'uranium, et peu après le radium, qui, dirent-ils, était neuf cents fois plus radioactif, mais qu'il soit en réalité trois mille fois plus puissant. Le 26 Décembre 1898, ils informèrent l'académie des sciences de leur trouvaille et devinrent aussitôt assez célèbres, mais rien de comparable avec ce qui viendrait après le Nobel. Ce radium resplendissant et puissant enflamma l'imagination des êtres humains : c'était le principe même de la vie, une pincée de l'énergie du cosmos, le feu des dieux apporté sur la Terre par ces nouveaux Prométhée qu'étaient les époux Curie. Des scientifiques du monde entier se mirent immédiatement à rechercher des applications médicales de leur découverte, comme, par exemple, soigner les tumeurs cancéreuses (on utilise encore aujourd'hui la radiothérapie dans le même but, sauf que la source radioactive n'est plus le radium mais le cobalt) , et l'enthousiasme atteignit des niveaux si élevés que ce nouvel élément commença à être dangereusement et inconsciemment utilisé pour tout, comme s'il s'agissait d'un baume magique.
Par exemple, on rajouta du radium dans les cosmétiques : dans des crèmes pour le visage qui vous gardaient soi-disant éternellement jeunes, dans des rouges à lèvres, dans des lotions pour renforcer et embellir la chevelure, dans des dentifrices pour rendre les dents très blanches et foudroyer les caries, dans des onguents miraculeux contre la cellulite. Une publicité de la crème Alpha-Radium disait: "La radioactivité est un élément essentiel pour garder les cellules de la peau saines." (p.89/90)
La douleur véritable est indicible. Si vous pouvez parler de ce qui vous angoisse, vous avez de la chance : ça veut dire que ce n'est pas si important. Parce que , quand la douleur s'abat sur vous sans palliatifs, ce qu'elle vous arrache en premier c'est les #Mots. Il est probable que vous reconnaissiez ce que je dis : vous l'avez peut-être vécu, car la souffrance est une chose très commune dans toutes les vies (comme la joie). Je parle de cette douleur qui est tellement grande qu'elle ne semble même pas naître à l'intérieur de vous, c'est plutôt comme si vous aviez été enseveli par une avalanche. Voilà comment vous vous trouvez. Tellement enterré sous des tonnes de tristesse rocheuse que vous ne pouvez même pas parler. Vous êtes sûr et certain que personne ne va vous entendre. (p.23)
La deuxième chose difficile à comprendre de Marie Curie, c'est son silence total quand il s'agit de parler des problèmes supplémentaires qu'elle a dû affronter du fait d'être une femme. Jamais elle n'a mentionné, même pas en passant, le machisme évident et féroce de la société dans laquelle elle vivait, et jamais elle n'a souligné les injustices particulières dont elle a elle-même souffert, qui furent nombreuses. (p.110)
Simone de Beauvoir appelait femmes-alibi ces femmes qui, après avoir triomphé avec de grandes difficultés dans la société machiste, se prêtaient à être utilisées par cette même société pour renforcer la discrimination. Et ainsi, leur image était renvoyée aux autres femmes avec le message suivant : " Vous voyez ? Elle, elle a triomphé parce qu'elle en est capable. Si vous, vous n'y arrivez pas, ce n'est à cause d'un empêchement sexiste, mais parce que vous n'en êtes pas capables." Est ce que Marie Curie a été une femme-alibi ? (p.111)
Je vais vous laisser le plaisir de découvrir la suite !
Et pour ma part je suis très heureuse de "pépiter" ce livre, récit, confession, méditation et médicament aussi, chez notre amie Galéa et son fameux...
MIOR.
Je bavardais avec lui des derniers choix du Club de lecture, je tripotais un volume, le reposais...et c'est par l'oeil que ça a commencé :
Cette ballerine gracieuse et délicieusement potelée, ce titre charmant et énigmatique...
"Jamais lu , dis-je.
- Moi , pas celui-là, me répondit-il, mais Montero, vous pouvez y aller les yeux fermés. "
Quel humour dans cette prescription, mais surtout quelle chance !
Ce livre est une petite merveille qui vient de réchauffer ma vie durant trois jours
(j'ai fait durer les cent soixante dix pages ;-)
Ces quelques mots du titre sont en fait de Marie Curie.
Elle perd Pierre, son époux, ami et partenaire de recherche en 1906 .
Usé par leurs travaux, endolori jusqu'aux os par la radioactivité, il glisse sous la pluie et passe sous une voiture à cheval, l'animal l'évite, pas la roue.
Il n'a que quarante six ans, elle trente-huit, et entre eux dix ans d'une très belle union.
Marie est profondément atteinte, elle serre les dents pour ses deux filles et devient cette figure triste et austère que nous avons toujours vue sur la plupart des photos.
Elle tient un journal durant la première année de son deuil.
Oh, quelques feuillets seulement, mais simples et intenses, comme elle.
En 2012, Rosa Montero est en deuil de son époux, elle aussi.
Elle patine, n'arrive plus à écrire.
C'est à ce moment précis que son éditrice lui propose de préfacer le journal de Marie Curie.
La rencontre va faire des étincelles...
La sainte de ce livre est Marie Curie. J'ai toujours trouvé cette femme fascinante, comme pratiquement tout le monde d'ailleurs, car c'est un personnage hors norme et romantique qui semble plus grand que la vie. (p.12)
Rosa Montero lit toutes les bios de Marie Curie et se lance.
Voici en quelques mots la genèse de ce texte qui se penche sur le veuvage -un sujet plutôt casse-gueule et à ce titre pas si souvent abordé- et plus largement la perte.
Le tout en vous filant une patate d'enfer , ce qui est tout de même fou !!
C'est vivant, c'est brillant, c'est éminemment digressif et passionné, quel plaisir !
Extraits :
L'art est une blessure qui devient lumière, disait Georges Braque. Nous avons besoin de cette lumière, pas seulement nous qui écrivons ou peignons ou composons de la musique, mais également nous qui lisons et contemplons des tableaux et écoutons un concert. Nous avons tous besoin de beauté pour que la vie soit supportable. Fernando Pessoa l'a très bien exprimé : "La littérature, comme toute forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas." Elle ne suffit pas, non. C'est pour ça que je suis en train d'écrire ce livre. C'est pour ça que vous êtes en train de le lire. (p.31)
La Mort joue avec nous à un-deux-trois-soleil, ce jeu où un enfant compte face à un mur et les autres essaient d'arriver à toucher le mur sans que l'enfant les voie quand ils se déplacent. Eh bien, c'est la même chose avec la mort. Nous allons, nous venons, nous aimons, nous détestons, nous travaillons, nous dormons : autrement dit, nous passons notre vie à compter comme le garçon du jeu, occupés et distraits, sans penser que notre existence a une fin. Mais de temps en temps nous nous rappelons que nous sommes mortels et nous regardons alors en arrière, effrayés, et la Parque est là, souriante, immobile, bien sage, comme si elle n'avait pas bougé, mais plus près, un tout petit peu plus près de nous. Et ainsi, chaque fois que nous nous déconcentrons et que nous vaquons à autre chose, la mort en profite pour faire un bond et se rapprocher. Jusqu'à ce que le moment arrive où, sans nous en apercevoir, nous avons épuisé tout notre temps. Et nous sentons le souffle froid de la Mort sur notre nuque et, l'instant d'après, sans même nous avoir donné l'occasion de nous retourner encore une fois, sa griffe touche notre mur et nous sommes à elle. (p.95)
Même s'ils ne réussirent à isoler le radium qu'en 1902, ils firent la découverte du nouvel élément bien plus tôt. Au cours de cette même année 1898, peu de temps après avoir commencé, en quelques mois seulement de travail acharné, les Curie trouvèrent d'abord le polonium, quatre cents fois plus radioactif que l'uranium, et peu après le radium, qui, dirent-ils, était neuf cents fois plus radioactif, mais qu'il soit en réalité trois mille fois plus puissant. Le 26 Décembre 1898, ils informèrent l'académie des sciences de leur trouvaille et devinrent aussitôt assez célèbres, mais rien de comparable avec ce qui viendrait après le Nobel. Ce radium resplendissant et puissant enflamma l'imagination des êtres humains : c'était le principe même de la vie, une pincée de l'énergie du cosmos, le feu des dieux apporté sur la Terre par ces nouveaux Prométhée qu'étaient les époux Curie. Des scientifiques du monde entier se mirent immédiatement à rechercher des applications médicales de leur découverte, comme, par exemple, soigner les tumeurs cancéreuses (on utilise encore aujourd'hui la radiothérapie dans le même but, sauf que la source radioactive n'est plus le radium mais le cobalt) , et l'enthousiasme atteignit des niveaux si élevés que ce nouvel élément commença à être dangereusement et inconsciemment utilisé pour tout, comme s'il s'agissait d'un baume magique.
Par exemple, on rajouta du radium dans les cosmétiques : dans des crèmes pour le visage qui vous gardaient soi-disant éternellement jeunes, dans des rouges à lèvres, dans des lotions pour renforcer et embellir la chevelure, dans des dentifrices pour rendre les dents très blanches et foudroyer les caries, dans des onguents miraculeux contre la cellulite. Une publicité de la crème Alpha-Radium disait: "La radioactivité est un élément essentiel pour garder les cellules de la peau saines." (p.89/90)
La douleur véritable est indicible. Si vous pouvez parler de ce qui vous angoisse, vous avez de la chance : ça veut dire que ce n'est pas si important. Parce que , quand la douleur s'abat sur vous sans palliatifs, ce qu'elle vous arrache en premier c'est les #Mots. Il est probable que vous reconnaissiez ce que je dis : vous l'avez peut-être vécu, car la souffrance est une chose très commune dans toutes les vies (comme la joie). Je parle de cette douleur qui est tellement grande qu'elle ne semble même pas naître à l'intérieur de vous, c'est plutôt comme si vous aviez été enseveli par une avalanche. Voilà comment vous vous trouvez. Tellement enterré sous des tonnes de tristesse rocheuse que vous ne pouvez même pas parler. Vous êtes sûr et certain que personne ne va vous entendre. (p.23)
La deuxième chose difficile à comprendre de Marie Curie, c'est son silence total quand il s'agit de parler des problèmes supplémentaires qu'elle a dû affronter du fait d'être une femme. Jamais elle n'a mentionné, même pas en passant, le machisme évident et féroce de la société dans laquelle elle vivait, et jamais elle n'a souligné les injustices particulières dont elle a elle-même souffert, qui furent nombreuses. (p.110)
Simone de Beauvoir appelait femmes-alibi ces femmes qui, après avoir triomphé avec de grandes difficultés dans la société machiste, se prêtaient à être utilisées par cette même société pour renforcer la discrimination. Et ainsi, leur image était renvoyée aux autres femmes avec le message suivant : " Vous voyez ? Elle, elle a triomphé parce qu'elle en est capable. Si vous, vous n'y arrivez pas, ce n'est à cause d'un empêchement sexiste, mais parce que vous n'en êtes pas capables." Est ce que Marie Curie a été une femme-alibi ? (p.111)
Je vais vous laisser le plaisir de découvrir la suite !
Et pour ma part je suis très heureuse de "pépiter" ce livre, récit, confession, méditation et médicament aussi, chez notre amie Galéa et son fameux...
MIOR.
Ah quel bonheur! Ton libraire a parfaitement raison, j'espère que tu vas devenir une fan de rosa Montero!
RépondreSupprimerJ'ai aussi découvert dans ce récit le Journal de Marie curie, un texte très très fort (on n'a que des extraits), sous des dehors froids la dame cachait une âme d'amoureuse!
Ce qui m'a fait frissonner aussi c'est l'utilisation du radium à l'époque, et la négligence de Marie (et sa fille) N Complètement fou!
Bon je n'en dis pas plus, ce livre est une mine!
Et un conseil, lis La folle du logis (je bassine les gens pour qu'ils le lisent, jusqu'ici je n'ai eu que de bons retours)
Tu penses bien que je vais aller y voir , Keisha, et avec un titre pareil :-)
SupprimerContente que nous partagions cet enthousiasme , par ailleurs, pour ce tout récent Montero !
Et bises à ton 'petit libraire'
RépondreSupprimer...charmant, et de bon conseil , comme tu peux voir ;-)
SupprimerQuel beau titre qui plus est...
RépondreSupprimerOn découvre une Marie Curie passionnée et sensible, meurtrie épouvantablement par la perte de son homme. Les extraits du journal de deuil sont très touchants, elle s'y adresse à Pierre comme dans une conversation interrompue
SupprimerJe sens que je ne vais pas tarder à craquer!
RépondreSupprimerQue dire sinon que je t'y encourage !...
SupprimerJe viens de lire la critique enthousiaste chez Keisha, la tienne vient conforter mon envie de lire ce roman, moi qui ai tant aimé trois autres livres d'elle !
RépondreSupprimerCe n'est pas un roman ( elle semble s'être sérieusement documentée sur les Curie et leurs travaux, ainsi que leur vie personnelle) ce n'est pas un essai, ce n'est pas non plus une bio pour autant, c'est un témoignage croisé et une réflexion sur nos vies, la vie , l'art , l'amour ...et la Parque qui rôde même quand nous y pensons le moins , comme dans l'extrait ci-dessus... C'est plein de force , c'est ce qui m'a tant plu . Quelle belle découverte !
SupprimerOK, OK, je me rends, Keisha m'avait déjà convaincue ... Si en plus tu en fait une pépite chez Galéa ... (pas réussi en lui en trouvé une seule pour l'instant, en ce qui me concerne), je sens que mon petit libraire à moi va recevoir ma visite rapidement !
RépondreSupprimerEt Montero est vraiment une super auteure, Keiha a encore raison ...
Je désespérais de trouver une pépite ( ce que j'aurais pu pépiter n'était pas production de l'année ) arriva ce Montero, ouf en voilà au moins une !
SupprimerLe titre est clairement magnifique, je l'avais déjà repéré chez Keisha aussi. Un livre sur le veuvage, c'est rare !
RépondreSupprimerRécemment Joan Didion et Joyce Carol Oates tout de même ( mais je ne les ai pas encre lues, j'avoue...)
SupprimerAllez je le note, ça fait un moment que je tourne autour.
RépondreSupprimerÉcoute, je ne sais pas si tu seras séduite, mais pour moi c'est une rencontre-coup de foudre avec cette auteure !
SupprimerCa donne envie..en plus le sujet m'intéresse beaucoup. Et je me répète mais j'adore aussi ce titre
RépondreSupprimer...il est formidable , et le livre est également enthousiasmant :-)
SupprimerPunaise, je note et surnote....Comme toi j'adore cette couv (quel port de bras ma parole!!!), ensuite tu sais que je me demande si je ne l'avais pas entendu présenter chez Inter ce livre, car ça me dit quelque chose. Ton billet fait du bien Mior, surtout quand tu racontes que ce livre te donne la patate alors qu'il est question d'un deuil et d'une femme qui ne passait pas pour le bout en train de service. EN plus j'aime le regard croisé entre Montéro-sujet (l'écrivain en panne d'inspiration) et Montéro-auteur (raconter Marie Curie) : c'est casse-figure mais vu ton enthousiasme ça a du marcher/ En cette journée de la femme je te dis: bravo.
RépondreSupprimerMerci beaucoup de ta participation à ce challenge que je vais m'empresser de mettre à jour.
Des bises
J'étais tellement contente d'avoir ENFIN envie de pépiter quelque chose ! Tout le plaisir était pour moi ;-)
RépondreSupprimerC'est à Montero qu'il faut dire bravo pour un bouquin facile à lire ET profond , documenté ET donnant une impression très fraîche de " au fil de la plume ", et vitalisant alors même qu'il parle ( beaucoup) de la perte...
Très joli billet, tu m'as donné à la fois envie de découvrir cette romancière mais aussi de lire ce roman qui a priori ne me tentait pas plus que ça ;-) chapeau à toi.
RépondreSupprimerOh je ne suis pas la seule à avoir fait un billet enthousiaste , mais merci pour le compliment :-)
SupprimerJe suis actuellement avec " la folle du logis" du même auteur, ou elle parle de cette même façon disgressive et très vivante de la création littéraire , ses aléas , ses impacts sur qui se mêle d'écrire (destins malheureux de beaucoup d'auteurs)
Je confirme, ce livre est une vraie pépite. Donner la pêche avec ce sujet, quel tour de force !
RépondreSupprimerC'est vraiment le souvenir que je garde , plus d'un an après lecture, celui d'une très grande vitalité dans ce texte .
SupprimerMerci d'être passée par ici , j'aime bien les comm qui viennent saluer un billet ancien :-)
Grâce à toi j'avais noté ce livre dans un petit coin de ma mémoire et quand je l'ai vu sur la table chez mon libraire je n'ai pas hésité une seconde..........je l'ai lu en 4 h aller et retour Le havre Paris en train.............une vraie grande pépite Merci Mior
RépondreSupprimerChic alors, ton comm me fait bien plaisir ! Biz Martine ;-)
Supprimer